top of page

Dossier complet : apaiser la maladie de Crohn et la RCH avec les huiles essentielles

Écrit par Iris Haesendonck, Conseillère en Aromathérapie et Aromachologie.


Pour le site internet de Manon Guyot - Bonheur en Fleur.


Manon Guyot est Naturopathe spécialisée dans les maladies chroniques, auto-immunes et inflammatoires, Réflexologue et Psychomotricienne D.E.


Consultations en visio et et en cabinet à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse).





Les huiles essentielles sont composées d’une multitude de molécules, leur conférant des propriétés thérapeutiques intéressantes dans le cadre de nombreuses problématiques.


Nous allons voir aujourd’hui comment elles permettent d’accompagner des personnes souffrant de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI), sur le plan physique et émotionnel.




Qu'est-ce que l'aromathérapie ?

L’aromathérapie est une méthode naturelle, permettant une harmonisation de la santé physique et mentale grâce aux huiles essentielles.


Une huile essentielle est composée d’une multitude de molécules, savamment orchestrées au sein de la plante suivant son évolution dans le temps et dans l’espace.


Les propriétés thérapeutiques des huiles essentielles reposent sur l’activité de ces molécules biochimiques.


Ces molécules confèrent aux huiles essentielles diverses propriétés, par exemple anti-infectieuses (bactéricides, antivirales, fongicides), anti-inflammatoires, mucolytiques, expectorantes, antalgiques, cicatrisantes, hémostatiques, anxiolytiques

Selon Pranarôm (2018), société dont l'expertise repose sur Dominique Beaudoux, l’utilisation des huiles essentielles permet de renforcer le processus naturel d’autoguérison.


Utiliser les huiles essentielles dans un contexte de prise en charge holistique prend alors tout son sens, puisqu’on prend en compte l’être humain dans sa globalité. Il est considéré comme un tout, une entité au sein de laquelle la santé dépend des interactions entre son corps et ses émotions.



Qu'est-ce qu'une huile essentielle ? ​​

L’huile essentielle est le produit de la distillation.


L’organe de la plante (feuille, fleur, écorce, sommité fleurie…) est déposé dans un alambic - qui est un appareil destiné à la séparation de produits par chauffage puis refroidissement (processus de distillation) - avec de l’eau, dont on va élever la température.


L’eau en s’évaporant entraîne l’huile essentielle avec elle en se condensant dans les tuyaux de l’alambic.


À la fin du processus, on récupère une partie hydrophobe (l’huile essentielle) et une partie hydrophile (l’hydrolat ou eau florale).




L'aromachologie, quand les huiles viennent au secours des émotions


L’aromachologie s’intéresse plus spécifiquement aux effets des huiles essentielles sur la sphère psychique, en utilisant la voie olfactive.


Lors de l’inspiration, les molécules entrent en contact avec les récepteurs olfactifs, transformant une information chimique en signal électrique. Ce signal est traité par notre cerveau, au niveau du système limbique, qui est également le siège des émotions.


Les senteurs ont comme spécificité de provoquer une réaction émotionnelle quasi immédiate, bien avant qu’une analyse consciente de l’odeur ait lieu. Il s’agit donc d’un outil intéressant pour travailler avec les émotions.





Ainsi, sentir une odeur familière peut faire remonter certains souvenirs, avant que l’on ait pu l’identifier et la nommer. Ce réflexe a également une fonction protectrice, puisque nous reculons instinctivement devant l’odeur d’un aliment avarié, bien avant d’avoir pris le temps de mettre des mots sur cette odeur dérangeante. Selon certains auteurs, nous sommes d’ailleurs programmés génétiquement pour privilégier certaines odeurs par rapport à d'autres.


Pour une étude, Jacob Steiner (Université de Jérusalem) a exposé des nouveaux-nés à des odeurs de banane, beurre, vanille, crevettes, œuf pourri etc. (Bouvet, C., 2013). Il a observé que les odeurs que les adultes apprécient généralement déclenchent des réactions positives chez les nouveaux-nés (Bouvet, C., 2013). Inversement celles jugées désagréables par les adultes provoquent des réactions faciales et orales négatives chez les nouveaux-nés (Ibidem).





Nos gènes déterminent donc dans une certaine mesure nos goûts, mais ne développe-t-on pas également nos préférences et nos aversions en fonction de notre histoire ?

Les senteurs ont ce pouvoir spécifique de court-circuiter la réponse cognitive, pour atteindre directement nos émotions. Notre état émotionnel peut même influer la manière dont nous allons percevoir une odeur, si nous la jugerons par exemple comme étant agréable ou désagréable.


Selon Catherine Bouvet (2013), certains auteurs, comme Rachel Hertz (psychologue américaine et chercheuse en neurosciences), concluent que l’appréciation des odeurs serait le résultat d'apprentissages et d'associations.


Rachel Hertz nous relate l'histoire de cette jeune fille, ayant une aversion profonde pour le parfum de la rose. En effet, cette senteur lui rappelle les funérailles de sa mère, auxquelles elle a associé le parfum des fleurs disposées pour la cérémonie.


Elle nous raconte aussi l'histoire d'un homme ayant une affection particulière pour une odeur généralement dépréciée : l'odeur du moisi. Cette odeur lui rappelait la maison de vacances, qu'il fallait aérer longuement après qu'elle soit restée de longs mois fermée.





Fleur de Pivoine

N'a-t-on pas envie de plonger son nez dedans ?



Quel est l’intérêt de privilégier des extraits aromatiques naturels par rapport à des senteurs synthétiques ?



La richesse moléculaire des huiles essentielles nous offre une subtilité sans comparaison.


« L’huile essentielle comporte des centaines de molécules qui font d’elle un bouquet aromatique délicat tandis que son équivalent artificiel n’en possédera que les principales, celles qui permettent d’en cerner l’odeur générale » (Pranarôm, 2019).


Si l’on veut entamer un travail émotionnel profond et subtil, on s’aperçoit que les huiles essentielles offrent un support thérapeutique de choix. Et une fois que l’on a commencé à explorer cette subtilité naturelle, il est parfois difficile de revenir en arrière.


Ainsi, le Dr Pénoël, médecin en aromathérapie médicale et scientifique, s’exclame : « personnellement, mon odorat a été, depuis ces quatre décennies, uniquement et en permanence au contact des huiles essentielles authentiques et des plantes aromatiques. Je peux seulement dire qu’il m’est impossible de passer devant une parfumerie « normale » sans ressentir une véritable agression, vis-à-vis de mon odorat et même à l’encontre de tout mon être » (2010).

L'efficacité des huiles essentielles en olfaction n'est pas uniquement basée sur le nombre de molécules qui les composent. Il est intéressant de se pencher sur les propriétés thérapeutiques spécifiques de chaque molécule, et sur interactions de ces molécules entre elles.

Les effets thérapeutiques spécifiques se manifestent en fonction de la structure chimique et énergétique de ces molécules aromatiques (Franchomme, P., R., Pénoël, D., 2001).


Si nous combinons le pouvoir des senteurs en général aux propriétés thérapeutiques des huiles essentielles, un éventail de possibilités infini s’offre à nous.





Nous l’avons déjà mentionné, les molécules contenues dans les huiles essentielles soumises aux voies respiratoires sont traitées par le cerveau, via les récepteurs olfactifs (traitement chimique et électrique).


Cependant, certaines molécules continuent leur trajectoire vers les poumons, où elles entrent en contact avec les muqueuses. Il peut alors s’opérer un passage de ces molécules dans le sang, même s’il a lieu de façon très limitée. En effet, lors de la respiration, les molécules inspirées finissent expirées en grande partie.

Enfin, il semblerait que nous ayons chacun en nous des représentations archaïques des plantes aromatiques, donnant une forme de « personnalité » ou de caractériologie de l’huile essentielle.


Prenons l’exemple du Cyprès Toujours Vert, qui borde souvent nos cimetières.


Par sa forme élancée vers le ciel, et la particularité de la couleur perpétuelle de son feuillage qui ne varie pas en fonction des saisons, il évoque l’éternité et le contact avec l’au-delà. Il favorise l’idée d’un ancrage pour porter sa vie et ses projets vers le haut.


En plus du symbole de l’immortalité, c’est l’huile essentielle de l’espérance et de la canalisation des énergies. Certaines huiles essentielles ont une connotation séductrice, énergisante, apaisante, d’autres participent à la cicatrisation des maux de l’âme…


Ces symboliques profondément ancrées en nous viennent participer à l’univers thérapeutique des huiles essentielles. L’aromathérapie et l’aromachologie font donc partie d’une boîte à outils thérapeutiques complémentaires, permettant une prise en charge globale et efficace.




Allée de Cyprès s'élançant vers le ciel



Pourquoi se tourner vers l'aromathérapie lorsque l'on souffre d'une MICI ?

Nous l’avons abordé précédemment, les huiles essentielles présentent des qualités thérapeutiques en lien avec les molécules qui les composent.


Nous allons nous concentrer ici sur des solutions aromatiques pour la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH).





Nous agirons donc sur un contexte inflammatoire du tube digestif. À l’aide des huiles essentielles, nous allons pouvoir agir sur les douleurs abdominales, l’inflammation, la fatigue et un symptôme qui peut être présent : les douleurs articulaires.


Les aspects immunitaire et hémorragique seront également pris en compte dans l’élaboration de la synergie.

Dans le cadre des MICI, l’état mental peut avoir une incidence sur la douleur et inversement, la douleur peut avoir une incidence sur l'état mental, entretenant et amplifiant le phénomène.


Il arrive parfois qu’une période de stress intense soit à l’origine d’une crise.


Il arrive également que par anticipation des crises douloureuses, l’anxiété amène à un cercle vicieux : par peur de subir une nouvelle crise la personne vit sous tension, ce qui peut amplifier la perception de la douleur et générer davantage d’anxiété, tout en favorisant l’apparition d’une nouvelle crise.





Dans ce contexte, il peut donc sembler intéressant de proposer des huiles essentielles apaisantes et ayant un effet rééquilibrant sur le système nerveux. Enfin, les extraits aromatiques permettent également d’accompagner les conséquences émotionnelles, et de soutenir moralement dans un contexte de douleurs chroniques et profondes.


Nous allons privilégier ici deux modes d'administration :

  • l’application cutanée

  • l’olfaction.


Ils permettront d’agir localement pour le premier, et émotionnellement pour le second.


De plus, ces deux modes d’application ont l’avantage d’être particulièrement sécuritaires.


Vous pouvez choisir d’appliquer une synergie sur la peau (voie cutanée) tout en la combinant avec les huiles essentielles proposées en olfaction.


Vous pouvez également choisir de n’utiliser que la synergie dédiée à un usage cutané ou uniquement les huiles essentielles proposées pour un usage olfactif.

Pour la prise d’huiles essentielles en interne, et dans le cadre d’une pathologie il est plus prudent de se référer au conseil personnalisé sous contrôle médical. Les synergies proposées ici ne sont pas destinées à cet usage.

Aromathérapie personnalisée

En fonction de la spécificité et de l’intensité des symptômes, il sera utile d’adapter personnellement le conseil en aromathérapie.


En effet, en fonction des phases de la maladie, et des symptômes personnels, les besoins ne seront pas les mêmes. Chacun vivant les crises et l’anticipation des crises à sa manière, il est important d’adapter le choix des huiles essentielles en fonction des symptômes, des contre-indications, de l’histoire et des goûts de chacun.





Car oui, si on propose une huile essentielle au parfum fleuri puissant et envoûtant à deux personnes, bien que les propriétés thérapeutiques soient réelles, il est possible que l’une soit charmée et l’autre éprouve des difficultés à l’utiliser.


Pour que la magie opère avec les plantes aromatiques, il est donc préférable d’adapter personnellement le choix des huiles essentielles.


Il va de soi qu’il est impossible d’aborder tous les cas de figure dans un article comme celui-ci, c’est pourquoi j’ai fait le choix de proposer deux synergies généralistes tout en gardant à l’esprit qu’il est possible de les adapter par la suite, en fonction des besoins personnels.

À la première synergie, destinée aux douleurs abdominales liées aux MICI, s’ajoute une seconde pour les douleurs articulaires.

Je vous proposerai ensuite 4 huiles essentielles à utiliser de façon complémentaire en olfaction, pour une action plus ciblée sur la sphère émotionnelle.


Vous pourrez ainsi sélectionner l’huile essentielle qui conviendra le mieux à votre état émotionnel et à vos goûts.




Application cutanée

Ce mode d’utilisation permettra une action localisée sur la douleur, l’inflammation et les spasmes.


​Synergie 1 : douleurs abdominales

  • HE Camomille Noble (anti-inflammatoire, antispasmodique, antalgique, apaisante) : 10 gouttes.

  • HE Basilic Exotique (antispasmodique, inflammations spasmodiques douloureuses, régulation du système neurovégétatif et du système sympathique, digestive) : 7 gouttes.

  • HE Géranium Rosat Bourbon (hémostatique >< hémorragies, relaxante) : 5 gouttes.

  • HE Romarin à cinéole (drainage des messages inflammatoires) : 3 gouttes.

  • Huile végétale de Nigelle (anti-inflammatoire, immunité).





Verser les huiles essentielles dans un flacon compte-gouttes (pour mélange huileux) de 10 ml, remplir le reste du flacon avec l’huile végétale de Nigelle.

Appliquer 5 gouttes en massage sur le ventre et le bas du dos, 3 fois par jour, pendant 3 semaines maximum.

Ne convient pas aux femmes enceintes, allaitantes, ni aux enfants. Demandez conseil à votre médecin si vous suivez un traitement, ou si vous souffrez d’asthme.

Effectuez un test d’allergie en appliquant 1 goutte du mélange au creux du coude, attendre 24h. Si vous réagissez, enlevez avec une huile végétale sur un coton, puis de l’eau savonneuse.


Synergie 2 : douleurs articulaires

  • HE Katrafay (anti-inflammatoire spécifique des douleurs articulaires, antalgique, senteur boisée douce) : 20 gouttes.

  • HE Lavande Vraie (antalgique, cicatrisante des tissus, calmante) : 7 gouttes.

  • HE Menthe Poivrée (antalgique, anesthésiante) : 5 gouttes.

  • HE Romarin à cinéole (drainage des messages inflammatoires) : 5 gouttes.

  • Huile végétale de Noisette (non-grasse, permet le massage tout en ayant un bon pouvoir de pénétration, circulatoire).




Verser les huiles essentielles dans un flacon compte-gouttes (pour mélange huileux) de 10 ml, remplir avec l’huile végétale de Noisette.


Déposez entre 3 et 10 gouttes sur la zone douloureuse, et massez 3 fois par jour. Pendant 3 semaines maximum, puis une semaine de pause. Recommencez si nécessaire, en respectant le ratio 3 semaines d’application/1 semaine de pause.


Ne convient pas aux femmes enceintes, allaitantes, ni aux enfants.


Demandez conseil à votre médecin en cas d’asthme.

Effectuez un test d’allergie en appliquant 1 goutte du mélange au creux du coude, attendre 24h. Si vous réagissez, enlevez avec une huile végétale sur un coton, puis de l’eau savonneuse.


Le petit « plus »


Le matin, 1 goutte de Pin Sylvestre sous la voûte plantaire, pendant 3 semaines.


Cette astuce permet un accompagnement dans le processus inflammatoire en soutenant les glandes surrénales, fortement sollicitées dans un contexte inflammatoire chronique.


Le Pin Sylvestre permet de lutter contre la fatigue générale, physique et mentale. Il a des effets comparables à la cortisone, sans les effets dommageables d’un apport synthétique de cette dernière.

Demander conseil à son médecin en cas d’affection rénale.





Olfaction

Choisissez parmi ces 4 huiles essentielles, celle qui correspond le mieux à votre état d’esprit du moment :

  • Petitgrain Bigarade : anxiété, peur de faire une nouvelle crise, besoin de rester productif la journée, énervement et épuisement le soir. Rééquilibrant nerveux, anxiolytique. Parfum vert, frais et apaisant.

  • Mandarine Rouge : difficultés d’endormissement, déprime, anxiété. Anxiolytique, facilite l’endormissement. Parfum fruité de « bonbon ». Attention, photosensibilisant (ne pas appliquer sur la peau avant une exposition au soleil).

  • Laurier Noble : découragement, peur des résultats d’examens médicaux, perte de confiance en soi et dans la prise en charge de la maladie. Attention en cas d’allergie. Parfum aromatique caractéristique, vert.

  • Ylang Ylang : crises d’anxiété, tachycardie, tension élevée, peurs paralysantes, fatigue nerveuse, douleurs sourdes et lancinantes affectant le moral. Anxiolytique puissant, anti-hypertensif (attention en cas de traitement anti-hypertenseur déjà en place), rééquilibrant nerveux. Parfum floral exotique puissant.





Sentir au flacon autant de fois que nécessaire sur la journée pendant maximum 5 minutes, ou déposer 1 goutte sur les poignets et prendre 3 grandes inspirations en tenant les mains en cathédrale (3 fois par jour).


Pour les peaux sensibles, diluer une goutte d’huile essentielle dans 2 gouttes d’huile végétale (ou davantage, selon la sensibilité).


Bien sûr, il n’est pas question ici de guérir une maladie complexe par quelques massages du ventre et l’inhalation de quelques huiles essentielles.


Cet article constitue un ensemble de pistes pour vous soulager ponctuellement, et vous aider dans la gestion quotidienne des symptômes.


Informez-en votre médecin, et n’hésitez pas à demander un conseil en aromathérapie personnalisé pour un accompagnement plus ciblé.





Une approche globale



Enfin, n’oublions pas qu'une bonne santé globale réside dans une approche holistique du corps (alimentation, psychisme, émotions, activité physique...)


Les huiles essentielles peuvent être d'une grande aide mais nécessitent de s'inscrire dans une démarche globale de santé pour voir apparaître une réduction de l'inflammation et du stress.


De plus, les huiles essentielles pourront avoir des effets très bénéfiques sur certaines personnes, tandis que pour d'autres, les effets ne seront pas aussi présents. Chacun présente son propre chemin d'apaisement. Ce qui va à l'un n'ira pas nécessairement à l'autre. Nous sommes tous différents dans notre histoire de vie et notre histoire corporelle.

J’espère, à travers cet article vous avoir initié aux pouvoirs thérapeutiques des huiles essentielles, sur le corps et sur l’esprit.


Franchir le cap, c’est s’offrir la possibilité de prendre en main sa santé de façon naturelle, en complément de la prise en charge médicale. C’est devenir autonome et réceptif aux signaux de notre corps, et ouvrir la porte aux messages que véhiculent nos émotions. Pour une meilleure connaissance de soi et un meilleur ancrage à l’aide des merveilleux cadeaux aromatiques offerts par la planète.







Conclusion


Les huiles essentielles offrent des possibilités d’accompagnement tant sur le plan physique que mental.


Nous avons vu qu’elles présentaient des vertus thérapeutiques grâce aux molécules qui les composent. Les huiles essentielles permettent donc d’agir sur des problématiques physiques variées, et elles présentent une aide complémentaire intéressante dans le cadre des MICI.


L’identité aromatique spécifique des huiles essentielles leur confère une action particulière sur la sphère émotionnelle, grâce à leur richesse moléculaire et leur parfum.


Senteurs et émotions sont étroitement liées, et bien qu’il y ait une part innée dans l’appréciation des odeurs, elles participent à l’élaboration de notre histoire personnelle.


Ainsi, sentir c’est faire le lien avec nos émotions, et s’offrir un moyen de travailler dessus.


Leurs actions thérapeutiques sur la sphère émotionnelle sont multiples : accompagnement dans la gestion de la douleur chronique, mais aussi apaisement après un choc émotionnel, cicatrisation des bleus de l’âme, processus de deuil et d’assimilation d’événements douloureux, aide dans la gestion de l’anxiété, des troubles du sommeil etc.


L’aromathérapie et l’aromachologie permettent d’aborder une prise en charge globale de la personne, tout en faisant partie d’une boîte à outils où chaque instrument a son utilité.



Sources

 

Article publié le 16 juin 2019 - Mis à jour le 28 juillet 2022 - Réservé au site de Manon Guyot - Bonheur en Fleur

Auteur : Iris Haesendonck, Conseillère en Aromathérapie et Aromachologie


 


Manon Guyot est Naturopathe spécialisée dans les maladies chroniques, auto-immunes et inflammatoires, Réflexologue et Psychomotricienne D.E.


Consultations en visio et et en cabinet à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse).

bottom of page